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Le sillage du temps
Tourmente profonde.
Colère qui gronde.
Orage à l'ouest.
Nouvelle funeste.
Il était dit
Que dans un certain récit,
Qui disait pas de nouvelle
Disait bonne nouvelle.
Dans ce livre de vie,
Cette maxime n'aurait pas pu être plus fausse.
La mort au sillage enveloppant le cosmos
N'en n'aurait pas pu être plus ravie.
Le cœur pleure et se déchire.
En découle un torrent de sang.
C'est de cette cause que provient l'ire
Et la chute du tombeau du temps.
Leur aiguilles et leur chiffre aligné,
Symbole d'un nouveau présage,
Que l'on croit à nouveau signé,
Que l'on croit qu'il délivre un message.
Croyance fausse, aveuglement ténu.
Suffisant pour faire perdre la raison,
Au prêtre de la sainte maison,
Dans la prison d'où il est détenu.
Croix porté sur les champs flétri.
Beauté jadis désormais envahie,
Par la puissance qui en fait le tri.
Sortira t'il du blé de cet ensemble haï ?
Quand l'ivraie croit prendre le pouvoir,
C'est une vague qui l'englouti.
Main tendu pour sortir du désespoir
Et de l'abîme enfonçant vers l'oubli.
Mais revoilà l'horloge de temps.
Les lignes convergent vers une direction.
Les vies remontent consciencieusement
Le fil qui leur est donné, comme seule action.
On voudrait faire mentir les présages.
On voudrait faire changer les images.
On voudrait faire transformer le futur.
Mais voudrait on qu'il soit plus dur ?
Souffre et rit.
Profite et subit.
Attend et avance.
Ne recule pas sous la souffrance.
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Commentaires
1AstalMardi 12 Septembre 2017 à 23:41C'est magnifiqueRépondre
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